Un combat pour Rome

Ce n'est pas une lutte pour des principes économiques. C’est une lutte politique pour la suprématie en Europe: les riches habitants du Nord veulent consolider leur suprématie. La Grèce devrait être réduite à un bassin de main-d'œuvre. Dans le même temps, le message envoyé à la classe ouvrière des pays riches lui impose de garder le silence, faute de quoi, par exemple en cas de grève et de subventions salariales massives, il peut en être de même en Grèce. Un pays faible comme l'Italie, qui profiterait le moins de la dégradation de la note de la Grèce et craindra peut-être un sort similaire, se retourne donc et se rebelle ouvertement contre Merkel et Schäuble. Dans cette lutte, la classe politique de l'Europe s'exposait: elle agissait ensemble et ouvertement contre le gouvernement grec et, après le référendum, le gouvernement grec pouvait se référer à son soutien au sein de la population, il voulait que ses menaces soient vraies, comme les écoliers offensés et les Grecs. démontrer leur pouvoir, les punir et les laisser souffrir encore plus longtemps. C’est ainsi que la logique de l’austérité se manifeste pour Schulz, Schäuble, Merkel et Cie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec un * marqué